Foire d'art Felix, 2025

Eloy Arribas - Ariamna Contino - Arlés del Río - Roberto Diago - Carlos Garaicoa - Rocío García - Diana Fonseca - Los Bravú - Nacho Martín Silva

19 – 23 de febrero, 2025

Hollywood Roosevelt Hotel, Room: 1238, Los Ángeles (USA)

Arles del Rio

En esta edición de Felix Art Fair hemos querido explorar, a través de una divertida y contrastante selección de obras de artistas Hispanoamericanos, la ductilidad de un concepto como el de identidad. Imaginarios de un lado y del otro del Atlántico confluyen para oxigenar los ámbitos de reflexión colectiva de las sociedades contemporáneas entretejidas hoy en esa conexión cada vez más intensa existente entre el Arte Latinoamericano, el arte hecho por artistas Latinoamericanos en la diáspora y el Arte Español.

Arles del Rio
Eloy Arribas

El Palacio 47, 2024
Strappo en acrylique et huile sur toile
162 x 130 cm (63 x 51.2 in)

Cette série de peintures est réalisée à l'aide d'une technique unique : les dessins sont produits en utilisant la méthode de l'image de synthèse. strappodans laquelle les surfaces picturales sont dessinées à partir d'un seul moule en cire qui est continuellement modifié à chaque dessin. Cette technique établit une généalogie bidirectionnelle entre les différents dessins, ce qui permet à tout moment de situer chaque pièce dans l'ensemble et d'identifier ses prédécesseurs et ses successeurs immédiats. Comme dans un palais à infilata di stanze (une suite de pièces), où l'on ne peut accéder à la pièce suivante sans passer par la précédente, cette méthode incarne une conception physique du temps : il s'écoule au fur et à mesure, et la pièce (ou le dessin) est prise comme unité de mesure.

Le dessin précédent n'étant pas effacé du moule en cire, les traces des œuvres antérieures subsistent et s'effacent partiellement au fur et à mesure de l'avancement de la série (et du parcours). De cette manière, et sous le postulat de la représentation de figures essentielles (plantes, architecture, personnage, etc.), l'accumulation de marques et de résidus abstrait progressivement la figuration originale, entrant dans un jeu subtil d'obfuscation et de dissimulation.

El Palacio 49, 2024
Strappo en acrylique et huile sur toile
150 x 130 cm (63 x 51.2 in)

Cette série de peintures est réalisée à l'aide d'une technique unique : les dessins sont produits en utilisant la méthode de l'image de synthèse. strappodans laquelle les surfaces picturales sont dessinées à partir d'un seul moule en cire qui est continuellement modifié à chaque dessin. Cette technique établit une généalogie bidirectionnelle entre les différents dessins, ce qui permet à tout moment de situer chaque pièce dans l'ensemble et d'identifier ses prédécesseurs et ses successeurs immédiats. Comme dans un palais à infilata di stanze (une suite de pièces), où l'on ne peut accéder à la pièce suivante sans passer par la précédente, cette méthode incarne une conception physique du temps : il s'écoule au fur et à mesure, et la pièce (ou le dessin) est prise comme unité de mesure.

Le dessin précédent n'étant pas effacé du moule en cire, les traces des œuvres antérieures subsistent et s'effacent partiellement au fur et à mesure de l'avancement de la série (et du parcours). De cette manière, et sous le postulat de la représentation de figures essentielles (plantes, architecture, personnage, etc.), l'accumulation de marques et de résidus abstrait progressivement la figuration originale, entrant dans un jeu subtil d'obfuscation et de dissimulation.

Ariamna Contino

De la serie Manigua, Platanal, 2025
Papier découpé à la main / carton Fabriano 300 g, pressé à froid, sans acide, et verre de musée.
83 x 83 cm (32.6 x 32.6 in)

Ariamna Contino construit ses œuvres en utilisant la technique rituelle et extrêmement méticuleuse du "papier ajouré". Cette procédure contraste avec les sujets qu'elle traite, qui sont presque toujours ancrés dans des phénomènes controversés et très actuels. Ariamna développe un intérêt particulier pour les questions historiques, environnementales et socioculturelles, posant un regard curieux sur les conflits et les phénomènes en cours qui nécessitent une révision constante. À partir des données qu'elle recueille dans le cadre de ses recherches, elle compose ses propres récits visuels sur des questions telles que le trafic de drogue en Amérique latine, la narco-esthétique, l'économie souterraine à Cuba, le commerce d'informations classifiées, entre autres.

Récemment, le travail de Contino a commencé à se concentrer sur les zones interstitielles entre le monde naturel et le monde culturel. Dans cette perspective, il explore de nouvelles approches de l'identité nationale et construit d'autres physionomies de l'insularité.

Arlés del Río_detalle

Sin título, de la serie Considerable Dimensions, 2019
Bronce fundido
Dimensiones variables

Arlés del Río basa su práctica artística en la exploración profunda de las dinámicas sociales y culturales que conforman la realidad. Su obra surge de un diálogo constante entre las asociaciones gráficas o conceptuales de todos los fenómenos sociales y/o culturales con materiales y objetos encontrados, que manipula, reproduce o reinterpreta para encarnar ilusiones, utopías y cuestiones ideológicas y existenciales.


El espacio y su contexto son elementos esenciales en su proceso creativo, sirviendo como punto de partida para desarrollar ideas en lugares específicos. Las dimensiones, materiales y medios utilizados (escultura, pintura, instalación, fotografía, dibujo, entre otros) constituyen
recursos subordinados en la representación de estas ideas, permitiendo una colocación funcional y una interacción significativa del espectador con sus obras. Este enfoque nos invita a reflexionar sobre el papel del arte en nuestra percepción del mundo y la posibilidad de transformarlo.

Foire d'art Felix 2025

De la serie Hombre del Monte, 2023
Escultura en bronce
60 x 40 x 27 cm (23.6 x 15.7 x 10.6 in)
Edición de 3

Roberto Diago examine la condition de l'afro-descendant cubain dans le territoire social de la révolution. Sa vision culturelle et sociologique comprend parfaitement les effets des processus coloniaux sur les nations qui les ont subis. Ces traces sont visibles au niveau de la marginalisation et de la ségrégation ainsi qu'aux niveaux épistémique et linguistique.

Diago dénonce, expose et développe des exercices de résistance culturelle qui lui permettent de parler à partir d'une altérité consciente et marron, en revendiquant d'autres appartenances religieuses, d'autres canons de beauté et d'autres visions du monde blanc qui habite l'Occident.

Carlos Garaicoa

De la serie Puzzles: Two Brothers, 2022
Fotografía B/N impresa sobre puzzle, fotografía
laminada en Dibond, madera, plexiglás
49.5 × 39.5 × 9.5 cm (19.5 x 15.6 x 3.7 in)
Ed. 3 + 2 P/A

Le travail de Carlos Garaicoa développe un dialogue entre l'art et l'espace urbain à travers lequel il étudie la structure des villes contemporaines. À partir d'une approche pluridisciplinaire, Garaicoa aborde des questions culturelles et politiques, notamment cubaines, à travers l'étude de l'architecture, de l'urbanisme et de l'histoire. L'un de ses principaux centres thématiques est la Havane post-révolutionnaire, où il a développé une grande partie de son travail et dont il a été le témoin direct de la détérioration et du délabrement urbain. À travers la sculpture, le dessin, la vidéo, la photographie et l'installation, l'artiste a abordé, par le biais de récits et de critiques, l'architecture utopique et l'effondrement des principaux centres urbains.
Les idéologies du 20e siècle.

Rocio Garcia

El brindis, 2025
Óleo sobre lienzo
91 x 122 cm (36 x 48.3 in)

La formación de Rocío García como pintora está atravesada por dos escuelas fundamentales. Por un lado, la cubana, donde finalizó estudios de grado medio en 1975, en la Academia San Alejandro de La Habana; por otro, la experiencia rusa —gracias a la beca obtenida en la Academia de Bellas Artes “Repin” de San Petersburgo—. Ambas tradiciones pictóricas fueron esenciales en la articulación de
una obra muy personal en la que confluyen el uso expresivo y simbólico del color, la contundente sencillez del dibujo y la creación teatral de marcado contenido narrativo. La unión de estos elementos, junto con los temas preferidos por el artista (en muchos casos de filiación homoerótica), catalizan en lienzos como escenas enigmáticas, momentos en los que los personajes son sorprendidos en la intimidad. Su obra remite a la lógica cinematográfica, en la que una idea se cierra
sobre sí misma a partir del componente secuencial.

Le Bravú

Jarrón pelea de gallos, 2024
Acrylique sur toile
100 x 80 cm (39.4 x 31.5 in)

Dea Gómez et Diego Omil travaillent ensemble depuis 2012 sous le nom de "Los Bravú", un terme galicien utilisé pour désigner l'odeur des animaux. Ils se sont aventurés sur différents supports : bande dessinée, dessin, céramique, peinture, sculpture et installation. Leur langage pictural particulier, au ton figuratif, assaisonné de fantaisies légèrement surréalistes et d'une virtuosité néo-maniériste, se distingue par son utilisation méthodique du collage et de la fusion. Le duo mélange le design contemporain, les fanzines, les médias de masse et une esthétique académique qui rappelle les maîtres de la Renaissance italienne (15e et 16e siècles) et le réalisme magique (première moitié du 20e siècle). En outre, ils mélangent différentes manières de peindre sur une même toile, de sorte que chaque élément de leurs pièces possède une identité intransmissible traversée par la culture urbaine, la culture urbaine et vernaculaire, la fascination et l'ironie.

Nacho Martín Silva

Sin título, 2024
Óleo sobre lienzo
50 x 38 cm (15 x 13 in)

“La pintura de Martín Silva podría calificarse como de acarreo y reconsideración. Acarreo no sólo porque, aún usando este término arquitectónico, el pintor pueda
tomar imágenes pre-establecidas, sino porque su estudio parece convertirse en una suerte de depósito, de almacén en el que se acumulan imágenes y obras —o tentativas de éstas— que puede que, años más tarde, puedan encontrar un sentido que no tuvieron cuando fueron arrinconadas, desechadas por su falta de pertinencia y oportunidad. El estudio pasa a ser una especie de bodega; esos materiales ven pa- sar el tiempo y el artista vuelve a ellos, a la barrica para —ahora sí— trasegarlos, recuperarlos. Esto hace que también el estudio sea una especie de archivo de cartografías; en el desorden, en pleno proceso de búsqueda, casi de desinteresada deriva por todo aquello acumulado, el autor puede rencontrarse con renuncios o amagos que, con el paso del tiempo o las circunstancias de cada proyecto, pueden hacer de ellos materiales válidos y
pertinentes: son una suerte de flashbacks, de vueltas a un pasado mediante esos restos que le muestran cómo soluciones o caminos recién inaugurados (…)”
(Pocket Series: Nacho Martín Silva por Juan Francisco Rueda. Ed. NocaPaper. 2016)